Les Pseaumes mis en rime françoise par Clement Marot et Theodore de Beze

DE LA FOY• 3I M. MAis toutes nos ceuures font-el. D' - I 11 , , 1ma- es-te ement reprouuees, qu el- 1 ·rr. . d C 1e 19. ]es ne nous pmnent mepter grace euant Toute au- Dieu? urt liumai E. Premierement , toutes celles que nt deu1111, nous faifons de nofl:re propre nature, 1 411 gme– r. · · r r. rat,on tf'I 1ont v1e1eu1es, & par eo111equent ne peu- 4 ~ bi uent plaire a Dieu, mais il Jes condamne ,;;:. 7 .:: toutes. M. Tu dis done que deuantque Dieu nous ait reeeus en fa graee,nous ne pou– uons finon peeher : comme vn mauuais arbre neproduit que mau~ais fruiccs. E. Il efl: ainfi.Cat"'eneores qne nos reu– ures ayent belle apparenee par dehors, fi font-elles mauuaifes, puis que le creur efl: peruers,lequel Dieu regarde. M. Par cela tu conclus que nous n~ pouuos preuenir Dieu par nos merites, pour l'induire a nous bien-faire: mais att contraire, ne faifons que l'irriter contre nous. E. Voire. Et pourtant ie di que par fa pure miferieorde & bonte , fans aueune confideration de nos ceuures , il nous a agreables en Iefus Chrifl::nous imputant la iu!l:iee d'iceluy, & ne nous imputant pointnos fautes. M. Comment done dis-tu que l'pom" F. i.

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