Les Pseaumes mis en rime françoise par Clement Marot et Theodore de Beze

~6 bES DIX pas particulierement au peuple d'Ifrael? E. Si fait bien, felon le corps : mais il nous appartient aufsi generalement a tous , entant qu'il a deliure nos ames de la captiuite fpirituelle de peche' & de la tyrannic dn <liable. M. Pourquoy fait-il mention de cela au -commenc<.:ment de fa Loy? E. C' efrpour nous admonneJl:cr com– bien nous fommes tcnus de fuiure fo11 hon plaifir: & quelle ingratitude ce feroit de faire du contraire. M. Et qu'efi-ce qu'il reqniert en fom~ me en ce commandemenr? scmmtd11 E. ~e nous Iuy referuions a luy feul r.,omma- l'h6ncur qui luy appartient,fans le tran[– Jeme,,,. porter ailleurs. M. Q!!el honnenr efr--ce qui luy e.fl: propre? Dt l'l,011- E. De !'adorer luy feul, l'inuoquer, a– nrur <Iui uoir noJl:re fiance en luy, & telles chafes efl pro- femblables qui font attribuees a fa ma– t,rtm~n/J idle. aru a d" 'l d c. 1:it11, M. Pourqnoy 1t-1 , euantma race? E. D'antant qu'il voit & cognoi!l: tout, & e!l: luge des {ecretes penfees des hom– mcs, il fignifie que non feulement p,i.t c6fefsion exterieure il veut efire aduouc Dien, mais aufsi en pure verite & affe– ction de ca:ur. Di le

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