Les Pseaumes mis en rime françoise par Clement Marot et Theodore de Beze

. C O MM AND E ME N S. JI} b6teinfinie, aufsi vent il que nous (oy6s entierernent ft ens. Et c'efl: la chafrete de nos ames,d'dlre confacrees & dediees a luy. D'autrepart,c'efl: vne paillardifefpi- PaiUa,Ji... rituelle , de nous defl:ourner a quelque fa flmi- foperftition. . 1 tueUe. M. Commentfedoit-il entendre, qu'il punit le peche des peres fur !es enfans? E. Pour nous cloner plus grade crain– te, il dit que non feulement il fe vengera de ceux qui l'offenfent, mais aufsi que lenr lignee fera maudite apres eux. M. Et cela n'efr-il pas contraire ala iu– fiice de Dieu, de punir les vns pour les autres? E. Si nous confiderons quelle efl: la commtn! codition de l'humain lignage, cefl:e que- vieu pu– fii6 [era vuidee. Car de nature nous fom- nil le~ en- d . & Jam a cau mes tous mau its, ne nous pouuons fl d plaindre deDieu, quand il nous laiffera ,: s.es pe-_ . comme nous fommes. Or comme il de– monfrre fa grace & dilettion fur fes fer– uiteurs , en beniffant leurs enfans : aufsi c'efl: vn tefirioignage de fa vengeance for les iniques , quand il laiffe leur femence en maledicl:ion. M. Qpe dit-il plus? E. A .fin de nous inciter aufsi par dou.. ceur, il dit qu'il fait mifericorde en mille F.v.

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