Les Pseaumes mis en rime françoise par Clement Marot et Theodore de Beze

A.el D :S S D I X ' genetations, a ceux qui l'aiment & gar-1 dent fes commandemens. M. Emend ii gue l'obei{fance du fidele fauuera tonte fa race, encore qu'elle foit mcfchante? MitHi,or. E. Non pas : mais qu'il efl:endra iuf– J, tn mil_ ques la fa bonte enuers fes fideles ' que legmcra• pour !'amour d'eux ilfe doncra a cognoi t,ons. :fl:re a leurs enfans: & non feulement les fera profperer felon la chair, mais il les fancbfiera par fon Efprit,pour les rendre obei {fa.ns a faire fa volonte. M. Mais cela n'efr pas perpetuel. E. ~on. CarcommeleSeigneurfere.:. fcrue la libcrte de faire mifcricorde aux enfans des iniques: aufsi d'autre part, ii retient le pounoir d'elire ou reietter en la generation des fideles, ceux que bon luy femble. Toutesfois fi fait-il tellement, (]U'on pent cognoi£1:re cefie promeffe n'e– il:rc pas vaine ne frufrratoire. M. Pourquoy nomme il ici mille ge– nerations, & en la menace il n'en nomme qne trois ou quatre? . I;:. Ceil pour ftgnifier quefon propre efl: d'vfer plullofl: de bontc & douceur, 1'\'•d,14- que de rigueur nerudefle: comme il tef-. P/"'"· 10 J moigne qu'il efl: enclin a bicn faire,tardif a f1: courroucer. Venons

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