Les Pseaumes mis en rime françoise par Clement Marot et Theodore de Beze

t OM MAND E MEN s: S3 foit pas: mais ie di que ce c6mandement park des c6cupifcences quichafl:ouillent & poignent le cceur de l'holnme, fans ve– nir iufques apropos delibere. M. Tu dis donques,quecomme Ies af– fecl:i6s mauuaifes, qui emportent volon– te certaine & comme refolue, ont efl:e ci deffus c6damnees:au1si que rnaintenant le Seigneur rctquiert vne telle integritt:; qu'il n'entre en nos cceurs quelque ~au– uaife cupidite, pour les foliciter & efmou. tioir a mai. E. C' efr cela. M. Ne pouuons~rt<'ns pas lnaintenant faire vn fomrnaire de toute la Loy? E. Sifaifons,lareduifans}deux arti- Lafatn#sti cles:d6t le premier efr, ~ nous aimi6s dtla LQJ• noflre Dieu de tout nofl:re creur, de ton- · te nofire ame,&de toutes nos forces .1 te, nofi:re prochain comme nous-me.fines. M, Qieil:-ce qu'emporte l'amour de :bi~u? E. Si nous l'aimons comme Dieu,c'efi:, pour l'aiuoir & tenir comme Seigneur, Maill:re,Sauueur, & Pere, ce qui requiert crainte, honneur,fiance,obeiffance, auec l'amour. M. ~ fignifie, de tout nofire cceur; nofue ame & nos forces? G. iiii,