Les Pseaumes mis en rime françoise par Clement Marot et Theodore de Beze

n' o RA I s o N. S9 nous en vier de bien, il le nous faut pren– dre comme deDieu mefme, ainfi qu'a la verite ii le nous enuoye parleurs mains. M. Et ne nous faut-il pas neantmoins recognoifire enuers les hommes le bien qu'ils nous font? E. Si fait bien:& ne fufi-ce que pource q ue Dieu leur fair cefi honneur , de nous communiquer fes biens par leurs mains: car en ce faifant, ii nous oblige a eux, & veut quenous leur foyons atrenus. M. De cela pouuons-nous pas bien conclure qu'il n'efi licite d'inuoquer An– ges ne fainB:s CJ. font decedez de ce mode? E. Ouybien.CardesSainB:s,Dieune Del' nu,– leur a pas attribue cefi office de nous ai- wia» dts der & fubuenir. Toucllantles Anges,c6- sai»8s& bien qu'il les employe pour feruir a no- Jes .-t»ges fire falut, toutesfois ft ne veut-il pas que nous les innoquions, ne que nous ayons nofire adreffe a eux. · M. Tu dis doc que tout ce qui ne con– uient a 1' ordre que le Seigneur a mis,con– treuient a fa volonte. E. Voire:car fi nous ne nous conten– tons de ce _que le Seigneur nous donne, cela efr vn certain figne d'infidelite.·n ·a si,;nt a'm uantage,fi au lieu d'auoirnofire refuge aftdd,,e. Dieu feul , fuiuant fon commandement, . . .

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