Les Pseaumes mis en rime françoise par Clement Marot et Theodore de Beze

66 n' 0 RAISON, fer a nous aucunement,ne cercher nofire profit. M. Selon ton dire, ces trois premieres requefies nous font bien vtiles : mais il ne les faut faire a autre intention , finon pour defirer que Dieu foit glorifie. E. Voire:& femblablement,ia foit que les trois dernieres foyent deputees a de– firer ce qui nous efl: expedient:toutesfois la gloire de Dieu nous doit efire en icel– les recommandee : tellemcnt que ce foit la fin de tous nos defirs. , _ M. vEt10ns a l'expofition. Et deuant D1ma- qu'entrer plus auant, ponrquoy che 38. efl: id Dieu appele nofire Pere, plufrofl: qu'antrement? ~·empor E. D'autant qu'il ell: bien requis que f' le mot nos c6{ciences foyent fcrmernent affeu– de_ Pere en tees,quand il efi quefiion de prier,nofire D""· D' r. d' . , · 1eu 1e nornme vn mot qui n ernporte que douceur & gracieufete,pour nous o– fter toute doute & perplexite, & nous doner hardielfe de venir priuemet a foy. M . Oferons-nous bien done nous re– tirer familierement a Dieu, comme vn enfant a fon pere? E. Ouy : voire auec plus grande certi– tude d'obtenir ce que nous demande– ~'·7 rons. Car fi nous qui fommes mauuais, ne

RkJQdWJsaXNoZXIy MTM4ODY=