Les Pseaumes mis en rime françoise par Clement Marot et Theodore de Beze

70 D' 0 R A I S O N. 1a3.reque E. NoQs requerons non pas feulement fie ' com• qu'il amene toutes chofes a td poinB:, men, ~ 4 d que ce qu'il a determine en fon corfeil, ')10/011te e d . . b IJ' b Dim d,)i~ a menne:ma1s que toute re e 10n a a- tflre 4CCO· tue, il range tOUteS VOIOntez a la fienne pl,r. feule. M. Ence faifant, ne renon~ons-nous pas i nos propres volontez? 1teno1111 eUe E. Si faifons , & non feulement a fin ment. qu'il renuerfe nos delirs qui contreuien– nent afon hon plailir, les rendant vains, & de nul effect : mais aufsi qu'il cree en nous nouueaux efprits , & nouueaux creurs, telkment que nous ne vueillions rien de nous-mefmes , mais que fon E– fprit vueille en nous.pour nous faire plei nement confentir auec luy. M. Pourquoy adioufres-tu,En Ia terre comme au ciel? . Polo111ede E. D'autant que fes creatures celefies, Duufai,c qui font fes Anges 'ne cerchent qu'a luy a,rnel. obeir pailiblement fans quelque c;ontra- riete, nous delirons que le femblable fe face en terre, c'efl: que tous hommes fe rangem en obei!fance volontaire. · Dim a- M. VEnons a la fecode partie. QE:en– che 4 r. tes-tu par le pain quotidien,que la 4 • re- tuEdemGandes 1 ? . r. • b 'l"efle. • enera ement tout ce qw ra1t e- foin