Les Pseaumes mis en rime françoise par Clement Marot et Theodore de Beze

Sz D E s s Ac REM EN s. les & celefies : car autrement nous ne Ies: pourrions comprendre. Et aufsi il nous efi expedient que tons nos fens foyent exercez en fes fainB:es prome!fes , pour nous confermer en icelles. Dima- M. pVis que Dieu a introduit les Sa– che4 7. cremens pour nofire necefsite,ce feroitorgueil & prefomption de penfer qu'ons'en peufi paffer. Les sacre- E. Ouy pour certain. Tellement que mensno"* quiconque s'abfl:ient volontairement de Jont m,eJ l'vfage, penfam qu'il n'en a point de be– Jaires, foin,mefprife Iefus Chrifi, reiette fa gra- ce,& efl:eint fon fainer Efprit. 1 M. Mais quelle certitude de grace peu uent cloner les Sacremens, veu que hons & mauuais les re<;:oiuent? E. Combien que Ies incredules &mef– chans aneantiffent la grace qui leur efl: prefenteeparles Sacremens,fi ne s'enfuit il pas que la propriete d'iceux ne foit telle. M. Comment done,& quad efi-ce que Jes Sacremens produifent leur effecr? L'effW , E. ~nd on les refoit en foy, cerchat des sam- feulement Iefus Chrifi & fa grace. mms. M. Pourquoy dis-tu que nous y deu6s cercher Iefus Chrifi? E. Pour ftgnifier qu'il ne nous faut pas amu-

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