Les Pseaumes mis en rime françoise par Clement Marot et Theodore de Beze

88 D E S S A C lt E M E N S, Et toutesfois Dieu n'cn a exclu ks petis enfans. M. Mais pourras-tu bien mofl:rer qu'il y ait vne mefine raifon de les receuoir an Baptefine,comme a la Circoncifion? E. Ony bien : car les promelfes que ~: 0 t; 0 du Dieu auoir ancienement faites a fon pen peuple de ple d'Ifrael, font maintenant efl:endues 1J:_aelfont par tout le monde. ~ifmdues M. Mais s'enfoit-il de ccla, que nous par taut le d . r, d {i monde emons v.er U 1gne? · E. 11 e!l: ainfi, quand le tout Cera bien confidere.Car Iefus Chrifl: ne nous a pas faits participans de la grace quiauoit au– parauiit efl:e aupeuple d'Ifrael, pour l'a– moindrir en nous, on la rendre plus ob– fcure qu'elle n'efl:oit: mais plufl:ofl: l'a ef– claircie & augmentec d'auantage. M. Entens tn que G nous ne donnions le Baptcfo1e aux petis enfans,que la gra– ce de Dicu feroit amoindrie par la venue du Seigneur Iefus? E. Ouy bien : car le Ggne de la bonte & milericorde de Dieu fur nos enfans, qu'ont eu les anciens, nous defaudroit: lequel fert grandement a nofl:re confola– tion, & a.conformer la promeffe qui a e– frc faite des le commencement. Tu