Les Pseaumes mis en rime françoise par Clement Marot et Theodore de Beze

94 DES SACllEMENS. te,ie ne doute pas qu'il ne nous face par-: ticipans de fa propre fubibice, pour nous vnir auee foy en vne vie. M. Mais comment cela fe peut-il fai– re,veu que le corps de Iefus Chrill: ell: au ciel,& nous fommes en cepelerinage ter– rien? ~e nous E. C'eft par la vertu ineO'll1prehenfi– me11ons ble de fon Efprit, laquclle conioint bien 1efus les chofes feparees par dill:ance de lieu. chrift en M. Tu n'entens pas done que le corps la Ctne r. . 1 d d . 1 r: d (!,' , 0 n:_ 101t enc os e ans le pam, ne e 1ang e- meu:. clans le calice. 0 'ifl E. Non:mais au contraire,pour auoir ;;f.:1 fa11, la verite du Sacrement, il nous faut efle– faire pour uer nos eceurs en haut au ciel,ou efi Iefos "uoi,. l~ Chrifi en la gloire de fon Pere, & dont :•rite ::" nous l'attendons en noll:re redemption: uacreme:. & non pas le cereher en ees elemens eor- ruptibles. M. Tu entens done qu'il ya deux cho-' fes en ce Sacrement:lepain materiel, & le vin que nous voyons al' ceil, touehons a la main, & fauourons au goull::& Iefus Chrifl:, dont nos ames font interieure– ment nourries. E. Voire : en telle forte neantmoins, :Arm Je que nous y auoris mefinetefmoignage,& ~ refam come vne arre de la refurrection de nos .,1011. corps,

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